L’étude climatique s’insère dans le projet général de garantir la conservation des sculptures et des polychromies restaurées du portail occidental de la cathédrale d’Angers par la construction d’une protection architecturée. Cette structure aurait la même fonction que la galerie qui a protégé le portail du XIII ème au XIXème siècle.

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La cathédrale d’Angers a été dessinée en 1699 avec la galerie médiévale accolée au portail occidental. Cette galerie détruite en 1806, a contribué à la préservation des polychromies. Les fondations et contreforts de la galerie ont été retrouvés dans les sondages de mai 2016.

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L’objectif de l’étude climatique (commande de la DRAC sous la responsabilité de Clémentine Mathurin) est d’évaluer l’effet de confinement du volume bardé en bois sécurisé qui protège actuellement le portail échafaudé et de valider ainsi le rétablissement de la protection. Les moyens mis en œuvre sont une instrumentation en vue d’un suivi en continu des paramètres pertinents du microclimat à l’extérieur en façade de la cathédrale et à l’intérieur de la structure.

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L’étude a mis en évidence l’effet protecteur de la structure bardée qui se manifeste par un effet parapluie et parasol. Il s’agit d’une atténuation des impacts climatiques les plus forts (ensoleillement direct, des arrivées directes d’eau de pluie, fortes rafales de vent, atténuation des maxima et minimathermiques). De plus, l’interface air/roche ne subit pas d’effet de condensation sur les points mesurés: des conditions d’évaporation ou de stabilité sont maintenues toute l’année.

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​Il a finalement été décidé de protéger le portail par une structure jouant le même rôle que le portail monumental ancien et de mettre au concours les projets architecturaux. Notre participation au jury du concours a permis de prendre en compte les questions climatiques. C’est le projet de galilée proposé par l’architecte japonais Kengo Kumaqui a été selectionné.