La grotte de Bruniquel comme la grotte Chauvet sont des découvertes récentes et le travail a consisté à bâtir un modèle explicatif des fonctionnements et des sensibilités. Comment accéder et travailler sans nuire au microclimat responsable de la conservation des vestiges, où sont les premières limites? Il faut aussi suivre l’évolution à long terme pour identifier des impacts naturels ou anthropiques et préserver les propriétés conservatoires qui ont existé pendant des centaines de siècles.

 

Les grottes de Gargas, du Pech Merle, de Niaux, du Mas d’Azil sont ouvertes au public, parfois depuis plus d’un siècle, elles ont été confrontées à la pression du tourisme de masse. Les impacts des aménagements et des visiteurs doivent être évalués, éventuellement limités. C’est un travail de surveillance et d’identification des seuils de déstabilisation du microclimat qui sont sans cesse affinés mais aussi de réduction des impacts, de remédiation lorsqu’il est possible de restituer sa robustesse au milieu naturel. Les actions recommandées aux gestionnaires portent sur les seuils de fréquentation et la réduction du temps de présence mais aussi sur les aménagements: cheminements, limitation et adaptation de l’éclairage. Un travail est aussi réalisé sur les clôtures de ces sites dont les accès ont été souvent percés artificiellement ou au moins fortement aménagés.​